De l’usage de saluer ceux qui éternuent, par Théodore de Jolimont

T. de Jolimont - De l'usage de saluer ceux qui éternuentISBN 978-2-917246-01-6, 13 x 21 cm, 32 p., 6,80 euros

Imprimé sur papier Coquille 250 g pour la couverture et sur offset ivoire 80 g pour l’intérieur.

Ce texte est librement consultable sur le site de la Bibliothèque électronique de Lisieux.

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Dessinateur, peintre, écrivain, François-Gabriel-Théodore Basset de Jolimont (1787-1854) fut membre de nombreuses sociétés savantes. Il publia des descriptions historiques et vues pittoresques de monuments français, une Notice historique sur la vie et les œuvres de Jacques Le Lieur, poète normand du XVIe siècle, et intervint aussi sur certains ouvrages comme illustrateur. Entre 1843 et 1844, il publia trois opuscules sous le titre général de Polyanthéa archéologique : Monologie du mois d’avril, Histoire des œufs et De l’usage de saluer ceux qui éternuent et de leur adresser des souhaits.

«Au nombre des usages les plus singuliers, et sur lesquels le vulgaire a fait peu de réflexions, est celui de saluer et d’adresser des souhaits à ceux qui éternuent. Si l’éternuement n’est chez l’homme qu’un simple besoin naturel, qu’un acte purement physique, quel rapport y a-t-il entre cet acte et les hommages et les souhaits qu’il inspire ? À quelle époque remonte cet usage ? À quelle cause doit-on l’attribuer ? N’en déplaise aux esprits indifférents, ces questions sont de nature à piquer la curiosité, et ce n’est sans doute pas déroger à la dignité scientifique que d’essayer d’y satisfaire.»

Théodore de Jolimont nous livre ici une curieuse enquête sur une coutume aussi répandue qu’ancienne. Avec tout le sérieux requis par les questions frivoles, il interroge les plus grands noms de l’Antiquité (Aristote, Hippocrate, Cicéron, Aristophane, Pétrone, etc.), les textes religieux et l’histoire des peuples du monde entier pour comprendre et nous révéler le sens mystérieux de l’éternuement. Car cet usage de saluer ceux qui éternuent, usage que nous pratiquons aujourd’hui encore, ne date pas d’hier, mais plus probablement «de l’origine du monde, respectable origine qu’il est difficile de contester».

Publié en 1844, ce petit livre s’adresse aux esprits curieux, amoureux du pourquoi, à ceux pour qui l’insolite n’est pas anodin ni l’accessoire inutile.