Monologie du mois d’avril (et de ses poissons), par Théodore de Jolimont

T. de Jolimont - Monologie du mois d'avrilISBN 978-2-917246-09-2, 13 x 21 cm, 40 p., 6,80 euros

Imprimé sur papier Coquille 250 g pour la couverture et sur offset ivoire 80 g pour l’intérieur.

Ce texte est librement consultable sur le site de la Bibliothèque électronique de Lisieux.

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Dessinateur, peintre, écrivain, François-Gabriel-Théodore Basset de Jolimont (1787-1854) fut membre de nombreuses sociétés savantes. Il publia des descriptions historiques et vues pittoresques de monuments français, une Notice historique sur la vie et les œuvres de Jacques Le Lieur, poète normand du XVIe siècle, et intervint aussi sur certains ouvrages comme illustrateur. Entre 1843 et 1844, il publia trois opuscules sous le titre général de Polyanthéa archéologique : Monologie du mois d’avril, Histoire des œufs et enfin De l’usage de saluer ceux qui éternuent et de leur adresser des souhaits.

Que savons-nous d’avril et de ses poissons ? D’où nous vient cet usage, cette tradition selon laquelle ce mois, synonyme de printemps et de renouveau, est aussi celui des farces et attrapes, des canulars ? Et pourquoi les nomme-t-on poissons ? En un temps où la science se targue de répondre à toutes les questions, cette énigme est bien propre à éveiller les curieux. Et Théodore de Jolimont, curieux aguerri, s’en est intrigué. Il remonte donc pour nous le cours des siècles et convoque poètes, savants et historiens afin de dénouer ce mystère. Il s’efforce de déceler l’origine de ces troublants poissons et ne manque pas de relater les plus fameux d’entre eux. Mais attention, nous prévient-il enfin, car « si dans le meilleur des mondes et sous la meilleure des républiques possibles, la crainte d’être pris pour dupes doit à bon droit nous rendre moins crédules, souvenons-nous qu’on peut aussi se repentir d’avoir été défiants. »